tipitina: Lio Fotia with a promare flame in hand with an orange background (Me : evil lord)
[personal profile] tipitina
Je viens de me rendre compte, avec l'aide de [livejournal.com profile] mushoos qu'aujourd'ui est la date anniversaire du meme : "ÉCRIS QUELQUE CHOSE JE TE DIRAIS QUI TU ES"

Donc cette année! Puisque je n'ai pas raté l'anniversaire. Je le relance!

Les règles n'ont pas changées : Écrivez-moi un petit quelque chose en répondant à ce post de manière anonyme, j'essayerai de deviner qui vous êtes"

Je rajoute toujours pour moi-même, libre aux autres personnes qui relanceront le meme de l'appliquer ou non :"Si je ne vous reconnais pas au bout du cinquième essai, une fois identifié, je devrai vous écrire quelque chose en retour."

Sur ce, que la torture commence XD

"chat mouillé"

Date: 2011-08-03 09:55 pm (UTC)
From: (Anonymous)
"un chat mouillé, ça sent autant qu'un chien mouillé.
- C'est ça, fous-toi de moi ! s'exclama Marine, non sans cesser de papouiller Crapouille qui ronronnait comme un bienheureux sur ses genoux.
- Je te jure ! Tu n'as jamais remarqué ?
- Non, sans doute parce que les chats sont suffisamment intelligents pour ne pas se faire mouiller", persifla-t-elle.
Marco n'en démordait pas. Chat et chien mouillé, c'était du pareil au même, et il entendait bien le prouver s'il ne pouvait la convaincre.
"Ne l'écoute pas, mon Pouille, susurra Marine à l'oreille de son chat. Tu es de toute façon trop malin pour te faire mouiller. Tu es même plus intelligent que ce résidu d'homo sapiens, là ! Des fois j'ai honte d'appartenir à la même espèce que lui.
- Pff, de toute façon il suffit de mouiller un peu...
- On ne mouille pas Crapouille !" s'exclama-t-elle si fort que Crapouille cessa son bruit de moteur pour lui lancer un regard en coin vaguement interrogatif.
Ces humains, parfois, ça faisait de drôles de bruits pas très agréables. Mais les doigts magiques de son humaine se remettèrent à gratouiller derrière les oreilles, et il oublia bien vite le cri.
Marco leva les mains en signe de réddition - suspect, à la réflexion, mais Marine était bien trop contente de le voir abandonner si vite - et alla faire Dieu sait quoi dans sa chambre. Sans doute allumer la console.
La journée s'écoula comme d'habitude, entre les devoirs à faire pour la semaine, un bon bouquin, les papouilles au chat et...
Mais où était passé Crapouille ?

(la suite si tu devines pas ;p)

Re: "chat mouillé"

Date: 2011-08-04 04:57 pm (UTC)
From: (Anonymous)
non ^^

"Crapouille ? appela Marine en pointant le nez hors de sa chambre. Pou-pouille, t'es où ?"
Un silence inquiétant régnait dans la maison. D'accord, les parents n'étaient pas là jusqu'au soir et Marco passait le plus clair de son temps dans sa chambre, quand il n'était pas dans la cours de l'immeuble avec la fratrie portugaise voisine à leur appartement. Mais ce silence ne semblait tout de même pas normal. Absolument pas normal.
"Pouuuuuuuuuuuuuuille ?"
Marine s'enorgueillait d'avoir un chat qui répondait quand on l'appelait, ou qui rappliquait aussi sec selon les situations. Mais là, rien, aucune réponse, aucun miaou, aucune boule de fourrure venant se frotter contre ses jambes.
Franchement inquiète cette fois-ci, elle franchit le palier et alla se coller à la porte de la chambre de son frère. L'oreille contre le battant, elle écouta attentivement, mais aucun son ne filtrait de la pièce.
Elle finit par gratter légèrement contre la porte du bout des ongles avant de l'ouvrir. Vide. Marco n'était pas là.
"Pou-pouille ?" appela-t-elle tout de même, par acquis de conscience.
Crapouille avait beau être un chat intelligent, il était avant tout un chat, et comme tel aimait fureter et les petits coins confortables. Même si Marine doutait fortement que "confortable" soit un mot s'appliquant à la chambre de son frère.
Elle ressortit et referma soigneusement la porte, le plus silencieusement possible.
Puis, il y eut le cri.

Re: "chat mouillé"

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-04 05:28 pm (UTC) - Expand

Re: "chat mouillé"

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-04 07:39 pm (UTC) - Expand

Re: "chat mouillé"

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 01:45 pm (UTC) - Expand

Re: "chat mouillé"

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-09 06:23 pm (UTC) - Expand

Re: "chat mouillé"

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-09 06:27 pm (UTC) - Expand

Re: "chat mouillé"

From: [identity profile] shinia-marina.livejournal.com - Date: 2011-08-10 07:26 am (UTC) - Expand

Re: "chat mouillé"

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-10 04:00 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 08:58 am (UTC)
From: (Anonymous)
Il fait sombre et froid derrière le mur.

Une radio hors d’usage git à ses pieds, à côté d’un corps agité des derniers soubresauts d’une vie qui le quitte. Arthur ne le regarde pas. Une balle s’est fichée dans sa jugulaire ; il est déjà mort. Un nom de plus s’ajoute à la longue liste qu’il mémorise chaque jour.

Sa main droite tremble nerveusement et un tic agite la commissure de ses lèvres.

Pas maintenant.

Arthur est seul. Tout comme l’est le sniper perché dans le bâtiment juste en face. Le sniper qui vient de tuer Ethan. Ethan qui meurt dans une marre de sang, une mousse rosée colorant ses lèvres ouvertes sur un cri muet.

Autour de lui les balles crépitèrent comme les pétards qu’il faisait exploser lorsqu’il était enfant. Il ne les entend presque plus. Lentement, il lève son fusil et l’arme, l’œil collé au viseur. Une silhouette s’y découpe. Précise.

Arthur appuie sur la gâchette et la forme en face s’effondre, une balle en plein front.

La radio grésille à côté de sa jambe.

Date: 2011-08-04 09:44 am (UTC)
From: [identity profile] tipitina.livejournal.com
...je sais pas =.= pourquoi je m'inflige des trucs pareils!
Le temps au présent me fait penser à Shakes mais pas le style qui me rappelle un petit truc HP de Mushu que j'ai lu hier. Je dirais Mushu alors!

Date: 2011-08-04 10:26 am (UTC)
From: (Anonymous)
Nope. Plus facile :

Depuis tout petit, Arthur fait un rêve récurrent.
Il fait nuit et il est allongé dans une barque qui flotte doucement. Il est plus vieux, bien plus vieux même qu’il ne l’est maintenant. Une barbe broussailleuse mange ses joues et de petites rides aux coins de ses yeux s’étalent comme un soleil. Une lourde couronne repose sur sa tête et ses mains tiennent une épée pressée contre son torse recouvert d’une armure.

Il semble dormir mais sa poitrine ne se soulève pas et du sang tache ses vêtements ainsi que la commissure de ses lèvres.

Enfant, Arthur ne comprenait pas ce que cela signifiait, mais au fil du temps, il avait fini par comprendre que son corps n’était en fait qu’un cadavre.

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-04 10:38 am (UTC) - Expand
(deleted comment)

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-04 11:30 am (UTC) - Expand
(deleted comment)

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-04 11:54 am (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 12:23 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Ce jour là le marché était plus bondé que d'habitude, probablement à cause de l'arrivée en cille de la troupe de cirque itinérante. Guilhem profita de la cohue pour se rapprocher discrètement d'un stand de fruits, puis, d'un geste habile de la main, il chaparda une pomme d'une couleur pourpre presque noire.
Mais au moment où il allait retirer sa main et cacher son butin dans sa poche, une main entièrement gantée de noir attrapa son poignet. Guilhem releva aussitôt la tête; craignant de s'être fait remarquer par le marchand, mais son regard tomba sur une silhouette à capuche, totalement vêtue de noir, si bien que le garçon ne pouvait pas discerner le visage de l'étranger.
– C'est pas très bien ça, fit l'homme.
Guilhem crut distinguer un sourire dans sa voix grave et chaude, et qui fit frissonner d'angoisse le jeune garçon.
– Sois plus habile la prochaine fois, petit voleur.
Sur ces paroles, l'inconnu lui prit son forfait des mains et le glissa dans sa propre poche, puis il s'éclipsa en se mélangeant à la foule.
Guilhem en resta figé de stupeur. Non seulement il se faisait prendre la main dans le sac, mais en plus il se faisait voler son propre larcin par un inconnu qui semblait se croire plus malin que lui !

Date: 2011-08-04 05:30 pm (UTC)
From: [identity profile] tipitina.livejournal.com
shakes? (je suis trop nulle ToT)

Date: 2011-08-04 10:31 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Non !
(screened comment)

Date: 2011-08-04 10:33 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Toujours pas ! Try again :

Guilhem oublia bien vite le petit coup de frayeur que l'homme avait provoqué en lui et partit à la poursuite de l'étranger pour lui faire payer. Guilhem avait toujours eu le sang chaud, et cela lui avait causé de nombreux problèmes par le passé, et bien d'autres encore qui étaient toujours d'actualité.
Le garçon mit un certain temps avant de retrouver sa proie, l'étranger s'était arrêté devant l'étalage d'un vieux marchand d'artefacts ensorcelés. Guilhem se plaça stratégiquement dans l'ombre d'une ruelle perpendiculaire à l'allée du marché et porta la main à sa ceinture. Il défit l'attache qui retenait sa dague dans son fourreau de sa main gauche, tandis que de la main droite il ouvrait une petite bourse de cuir qui pendait contre sa hanche.
Guilhem s'accroupit derrière un tonneau afin de se dissimuler aux regards de la foule qui défilait dans la rue principale. Un sourire diabolique s'étira sur ses lèvres alors qu'il surveillait sa cible du coin de l'œil. Il attendait le bon moment pour opérer mais savourait déjà sa future victoire.
Lorsque enfin l'étranger quitta l'étalage pour poursuivre son chemin, Guilhem jubilait. Pour Guilhem, la vengeance était un plat qui se mangeait brûlant !
Le garçon plongea sa main dans sa bourse de cuir et en ressortit une poignée de poudre rouge. Guilhem s'élança alors parmi la foule, droit vers sa cible, et lui jeta la poudra au visage. D'un claquement de doigts elle s'enflamma et explosa, produisant une aveuglante lumière. Rapide comme l'éclair, Guilhem contourna sa cible en la frôlant à peine, et coupa de sa dague l'ombre agrandie par la lumière de l'explosion juste au ras de la cape noire. De son autre main il en attrapa un bout pour la tirer et l'enfourna dans la poche de son manteau.
Guilhem n'avait pas arrêté de courir et son nouveau larcin n'avait duré que deux secondes, la force de l'habitude aidant. Au moment de ranger son butin, le garçon regarda par dessus son épaule pour admirer son œuvre.
Le souffle provoqué par l'explosion de sa poudre avait balayé la capuche de l'étranger, dévoilant aux yeux du garçon deux belles cornes de bélier, des yeux violets chargés de colère, et une rangée de dents digne des grands carnassiers et qui visiblement ne demandaient qu'à se plonger dans la chair du garçon.
Sous le coup de la stupeur, Guilhem trébucha et se retrouva les fesses et les coudes dans la terre de la ruelle où il venait de s'engouffrer. Guilhem vit avec angoisse le démon aux longs cheveux blancs s'avancer vers lui avec la nette intention de lui faire regretter très cher son action.
Le garçon fouilla frénétiquement dans les diverses poches de son manteau, et finit par sortir un bout de parchemin recouvert d'inscriptions qu'il déchira de ses mains tremblantes. Guilhem sentit la magie l'entourer et il disparut au moment où les doigts griffus du démon effleuraient sa gorge. Il réapparut sur le sol dur et froid d'une cave poussiéreuse, quelques centaines de mètres plus loin; et il se bénit pour avoir toujours sur lui quelques parchemins de téléportation à courte-portée.
Dans cette cave silencieuse, loin de la pagaille qu'il avait provoqué sur le marché, sentant un frisson le parcourir, Guilhem ne put dire qu'un mot : "Oups…".

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 01:46 pm (UTC) - Expand

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From: (Anonymous) - Date: 2011-08-05 02:58 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 08:38 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] mushoos.livejournal.com - Date: 2011-08-05 09:11 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 09:13 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 01:55 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Son premier souvenir, c'est la voix de son père qui raconte une histoire merveilleuse. Le héros est fort et intelligent, l'héroïne est vive et magique. Ou le contraire. Après cette histoire, il y en d'autres, des milliers d'autres, autant de héros que de livres, autant d'aventures que de chapitres. Pendant des années, il apprend la vie des autres, goûte ce que la sienne lui promet. Il veut être prêt.
Les histoires lui racontent que tout le monde est beau, que tout le monde est extraordinaire, qu'il est spécial lui aussi.
Il a tellement hâte de le découvrir.
Alors un jour, il ferme son livre et ouvre sa vie.

Date: 2011-08-04 06:01 pm (UTC)
From: (Anonymous)
raté :)

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-04 06:41 pm (UTC) - Expand

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From: (Anonymous) - Date: 2011-08-04 07:02 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-06 01:54 pm (UTC) - Expand

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From: [personal profile] shakeskp - Date: 2011-08-06 03:50 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-06 03:51 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 04:08 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Il y avait un panneau "Keep calm and call the Doctor" sur le mur du métro. C'était une campagne publicitaire plutôt réussie, se disait Lua. Elle était destinée aux connaisseurs, aux geeks et aux fangirls, trois espèces dont elle faisait partie. Non seulement elle regardait Doctor Who religieusement toutes les semaines en piaillant ses commentaires sur Twitter et elle ne lâchait jamais son ordinateur portable, un MacBook qu'elle avait mis trois ans à financer à coup de petits boulots par ici et de dépenses inattendues par là.
Elle aimait bien cette affiche et elle l'aurait volontiers décoller pour la mettre chez elle, à ceci près que l'affiche ferait en fait le tour des murs de sa chambre de bonne, là-haut sous les toits. Elle était déjà assez décorée comme ça même si elle était plutôt vaste pour sa catégorie - dix mètres carrés, elle avait mesuré. L'affiche "3 par 4" colmaterait peut-être les infiltrations d'eau si elle la mettait au plafond avec suffisamment de colle. ça la tentait bien.
Lua regarda à droite et à gauche, passant au-dessus des gens entassés sur le quai. Perdue dans la masse, personne ne faisait attention à elle. Lua recula jusqu'à atteindre le méchant banc spécialement conçu pour que les sans abris ne puissent y dormir, grimpa dessus à reculons comme si de rien n'était - mais c'était un véritable exploit vu la hauteur de ses talons - et se blottit contre l'affiche. Quelques personnes levèrent les yeux, regardèrent cette drôlesse échevelée après une journée à faire l'esclave dans la grande capitale, dos au mur, les joues rouges d'émotion et essayant de passer inaperçu. Il y eut quelques sourires et surtout de la gêne. Lua se tourna pour ne plus les voir, pour caresser de sa joue le rouge de l'affiche et la perfection de cette police anonyme popularisée par Internet.
Elle savait bien qu'elle ne pourrait jamais la ramener chez elle mais rêver ne faisait de mal à personne. Alors elle resta là, une petite minute, tout contre l'affiche, laissant les gens se demander ce qu'elle fabriquait. Le métro arriva, tout le monde se détourna et Lua descendit de son banc, se jeta dans les flots et se noya avec délectation dans l'agitation des gens normaux.

Date: 2011-08-05 11:50 am (UTC)
From: [identity profile] tipitina.livejournal.com
... Brisby? (>.< so bad at guessing)

Date: 2011-08-05 04:10 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Raté. Deuxième chance.

Marguerite s'était accoudée à la rambarde de sa fenêtre pour écouter le pianiste du troisième, comme tous les soirs. Elle ne l'avait jamais rencontré mais elle l'aimait tendrement pour ses mélodies. Ce n'était pas un virtuose et il pouvait parfois être pénible à force de répétition mais il faisait partie de son petit rituel du soir : rentrer, pleurer, écouter le pianiste du troisième. La vie était amère, la musique douce à ses oreilles. Marguerite s'imaginait être l'instrument que le pianiste caressait et elle frémissait pendant quelques minutes, en silence, sans que personne ne devine ses coupables pensées. Elle pensait que c'était un homme d'un certain âge, qu'il connaissait bien la vie et ses déboires, qu'il avait un peu d’embonpoint mais ce n'était pas grave. Dans ses rêveries, il était doux et gentil, parfois un peu caustique et meurtri par son divorce, ses gosses qui ne répondaient pas à ses coups de téléphone, son boulot qui ne lui convenait pas. Il s'échappait de ce monde étroit en jouant du piano, emportant avec lui qui voulait bien l'écouter.
La pluie se mit à tomber, le piano s'arrêta. Poussée par la curiosité, Marguerite regarda par la fenêtre et croisa le regard du pianiste, pas plus âgé qu'elle, aux longs cheveux blonds et aux traits fins. Le pianiste était une femme.

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 08:36 pm (UTC) - Expand

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-05 09:03 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 09:17 pm (UTC) - Expand

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From: (Anonymous) - Date: 2011-08-06 08:43 am (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-09 06:26 pm (UTC) - Expand

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From: (Anonymous) - Date: 2011-08-09 08:13 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 06:09 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Sous les sifflements et les rires, Annabelle roula une pelle monumentale à Romain. Loin de protester, ce dernier participa avec un enthousiasme qui suscita l'approbation du petit groupe. Tout le monde applaudit lorsqu'ils s'écartèrent. Annabelle avait l'air du chat avec la crème, Romain fit mine de tomber en pâmoison.
Emeric gloussa dans le goulot de sa bière. Ils étaient tous complètement bourrés. Bourrés comme ça faisait longtemps. Emeric se dit que si on lui peignait les semelles et qu'il essayait de marcher en ligne droite, ça ferait une oeuvre d'art. Ouais, bourrés comme ça.
Annabelle se rassit. Un silence religieux s'installa lorsqu'elle fit tourner la bouteille.
Enfin, religieux. Y'avait rien de très catholique qui se passait dans leur tête à tous, ou alors ils étaient tous complètement défroqués. Emeric rigola encore un peu : défroqués, une bonne partie du groupe le serait vraiment avant la fin de la soirée, à ce rythme.
Annabelle poussa un cri suraigu d'excitation qui rappela Emeric à l'ordre. La bouteille s'était arrêtée sur Jalil.
Emeric bloqua tous les muscles de son visage.
- Action ou vérité ! beugla Annabelle.
- Action.
Jalil était bourré aussi, Emeric en était sûr, sûr, sûr, mais même beurré comme une tranche de pain frais au petit déjeuner, il parlait tout calme et digne. Jalil, il avait été roi dans une vie antérieure. Roi sur un cheval avec une couronne. Ou un turban.
- Jesaisjesaisjesaisjesais ! Jalil, je t'actionne d'embrasser enfin Emeric !
Cellule de dégrisement, vitesse de la lumière. Emeric jeta à Annabelle le regard de la trahison ultime, de l'incrédulité, de l'incompréhension, parce qu'elle ne venait pas de faire ça, non, c'était dégueulasse.
Tout le monde savait qu'Emeric était raide dingue de de Jalil, ok, et Emeric ne se faisait pas d'illusions, il perdait tous ses moyens devant lui, ses neurones arrêtaient de se connecter, il bégayait ! Alors que ses parents avaient payé l’orthophoniste une fortune quand il était petit !
Mais pire du pire, il rougissait. Non mais vraiment. La totale. Le visage qui prenait la couleur d'une tomate enthousiaste. Les taches de rousseur qui se la jouaient étoiles dans le noir. Un panneau lumineux était plus discret.
Le seul truc qui rendait la situation supportable, c'était que Jalil faisait poliment semblant de ne rien remarquer du tout. Quel éléphant rose au milieu du couloir, monsieur l'Agent ?
Dégoûté et... noooon, il allait pas se mettre à pleurer, putain d'alcool à la cooooon ! Emeric se leva avec sa bouteille, sans oser regarder Jalil, et tourna les talons presque d'un seul coup.
Coup de chance, la porte vitrée était ouverte alors il ne se cogna pas dedans en sortant dans le jardin.

Date: 2011-08-05 10:40 am (UTC)
From: (Anonymous)
non :)

(no subject)

From: (Anonymous) - Date: 2011-08-05 01:24 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 02:11 pm (UTC) - Expand

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From: [personal profile] shakeskp - Date: 2011-08-05 02:30 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 02:52 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] mushoos.livejournal.com - Date: 2011-08-05 02:36 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] mushoos.livejournal.com - Date: 2011-08-05 02:37 pm (UTC) - Expand

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From: [personal profile] shakeskp - Date: 2011-08-05 04:32 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] mushoos.livejournal.com - Date: 2011-08-05 05:36 pm (UTC) - Expand

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From: [personal profile] shakeskp - Date: 2011-08-05 07:23 pm (UTC) - Expand

Date: 2011-08-04 10:03 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Faut qu’on fasse un break babe, c’est plus possible.
On n’arrive plus à se parler sans s’engueuler et quand on se parle pas on s’ignore.
La paix armée ça me va pas. Marcher sur des mines ça me va plus.
Chaque fois qu’on se déchire je perds un bout de moi.
Et je te perds aussi.

- Putain tu saurais me parler plus doux ?
- Je n’ai pas toute la journée.

Quand t’exploses ce n’est plus dans mon corps mais dans nos désaccords.
Quand tu m’ mords c’est plus pour un plaisir trop fort.
Quand tu m’touches c’est qu’avec ta bouche
Comme on fait son lit on se couche sans même une petite mort
Tes lèvres me blessent, tes yeux me clouent
Etre à bout c’est tabou, autant disparaître
(deleted comment)

Date: 2011-08-04 10:20 pm (UTC)
From: (Anonymous)
Le 12, tu sors!

Date: 2011-08-05 05:12 pm (UTC)
From: (Anonymous)
*soupire*
et pas l'ombre d'une hésitation en plus :D

(no subject)

From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-05 06:10 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] mithynator.livejournal.com - Date: 2011-08-05 10:39 pm (UTC) - Expand

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From: [identity profile] tipitina.livejournal.com - Date: 2011-08-06 07:25 am (UTC) - Expand

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